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Dec21

Marché immobilier : incertitudes pour 2017

Si le volume de transactions continue à croître, confirmant la reprise amorcée depuis début 2015, pour 2017, année d’élection présidentielle, plusieurs scénarios sont possibles selon les notaires.

Le volume de transactions continue à croître, confirmant la reprise amorcée depuis début 2015. Le volume de ventes de logements anciens sur les douze derniers mois sur l’ensemble de la France est estimé à 838 000 à fin septembre 2016, en hausse de 11 % comparativement à il y a un an (755 000).
C’est ce qui ressort du bilan de l’année 2016, présenté mardi 13 décembre par les Notaires de France.

Les professionnels expliquent que ces bons chiffres sont dus aux taux de crédit immobilier bas, à 1,31% en moyenne (hors assurance) en novembre selon les derniers chiffres de l’observatoire Crédit Logement-CSA, ainsi qu’à un phénomène de rattrapage. Après 3 années d’attentisme, 2016 a vu en effet certains acheteurs enfin investir, portés par ces conditions favorables.

Dans le détail, au niveau national, cette bonne santé du marché profite un peu plus aux maisons anciennes (+2 %), qu’aux appartements (+1,4%). Mais des disparités existent entre l’Ile-de-France et les autres régions : en province, les maisons sont plus  plébiscitées (+5,7%) que les appartements (+2,9%). En Ile-de-France, c’est l’inverse, les appartements (+15%) sont légèrement plus sollicités que les maisons (+14%).

2017, année d’élection présidentielle

Pour 2017, année d’élection présidentielle, plusieurs scénarios sont envisageables selon les notaires, même si tous les voyants restent au vert. Si l’exonération de l’impôt sur les plus-values passait à 15 ans au lieu de 22 pour les résidences secondaires, cela pourrait faire revenir les vendeurs sur le marché et, par conséquent, calmer les prix (sauf à ce que les prélèvements sociaux ne restent exonérés qu’au-delà de 30 ans…).

S’il y avait un allégement de la fiscalité des revenus fonciers, les investisseurs pourraient revenir dans l’ancien, avec néanmoins comme corollaire un risque de montée des prix. Et si l’ISF était supprimé, il pourrait y avoir une tension sur les biens d’exception.

Enfin, le Brexit pourrait influencer le marché des transactions dans les prochains mois.  Les notaires estiment en effet que des Français installés à Londres, au pouvoir d’achat élevé, pourraient revenir en France, notamment à Paris, et impacter positivement les ventes. Pour le moment, ces suppositions restent suspendues au calendrier législatif britannique.

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